Soif, faim, envie d’aller aux toilettes… toutes les excuses sont bonnes pour retarder le moment du dodo, et votre enfant l’a bien compris ! Mauvais timing : la journée des parents a été bien remplie, et leur réserve de patience est expirée. Pour éviter batailles et cris en fin de journée, quelques astuces toutes simples permettent d’éviter les caprices au moment de coucher son enfant. On vous les livre…
Respecter un temps calme avant d’aller se coucher
Un enfant surexcité ne sera pas dans de bonnes conditions pour s’endormir, et tournera en rond dans son lit avec cette sensation qu’il n’a pas envie de dormir. Le moment du coucher doit donc être précédé du fameux « temps calme ». Mode d’emploi :
- Faites dîner votre enfant dans le calme. Les écrans, bien entendu, sont à proscrire.
- Une fois sorti de table, invitez votre tout-petit à jouer tranquillement dans sa chambre, une quinzaine de minutes. A noter : le temps et la nature du jeu doivent être adaptés à l’âge de l’enfant.
- Après s’être brossé les dents, il rejoint tranquillement son lit, accompagné de ses doudous.
Le temps calme permet de mettre le corps et l’esprit au repos, prémisse indispensable pour bien amorcer le sommeil. Les règles d’or du temps calme :
- Fixer un cadre : les enfants ont besoin d’être cadrés pour être apaisés.
- Permettre au tout-petit d’identifier le moment du coucher, à l’aide d’un rituel invariable.
- Respecter l’heure du coucher : déterminez un horaire stable et adapté à l’âge de l’enfant. A noter : les petits ont besoin de 10 heures de sommeil par nuit environ.
- Coucher l’enfant avant qu’il soit fatigué : la fatigue rend le coucher et l’endormissement difficiles.
Donner envie à l’enfant d’aller dans son lit – et d’y rester !
Une montagne de peluches comme compagnons de sommeil, un lit cabane pour petit aventurier en herbe, un papier peint aux motifs d’animaux pour satisfaire son imagination, une tête de lit princesse pour petite fille rêveuse… tous les éléments de déco sont bons pour rendre sa chambre et son lit irrésistibles !
Au fur et à mesure qu’il grandit, laissez l’enfant choisir quelques touches de décoration pour sa chambre en fonction de ses goûts : il ne s’en sentira que plus responsable. N’oubliez pas : votre enfant veut être un « grand ».
Être à l’écoute, toutes ses réclamations ne sont pas que caprices
Un caprice peut cacher une demande légitime… Mauvaise journée, inquiétude, état fiévreux : votre fils ou votre fille ne simule pas systématiquement, il est essentiel de rester à l’écoute. Envie d’un câlin supplémentaire ? Besoin de réponses à ses questions ? Autant de requêtes que vous pouvez satisfaire.
A noter : nombreux sont les enfants à être inquiets au moment de se coucher. Pour favoriser l’endormissement paisible, vous pouvez par exemple lui raconter le déroulement de la journée du lendemain ou vos propres rituels de coucher quand vous étiez petit. Lui expliquer que vous êtes dans le salon, à côté de sa chambre, peut aussi contribuer à le rassurer.
Une histoire audio pour aider l’enfant à s’endormir paisiblement
Astuce imparable pour coucher ses enfants sans caprice : l’histoire audio ! Considéré comme un véritable privilège, cet outil ludique fait du sommeil un moment très attendu. Attention néanmoins à bien choisir les histoires pour endormir l’enfant : les contes doivent être adaptés à son âge et au moment du coucher. Les 3 bénéfices majeurs de l’histoire audio :
- Votre enfant apprend à connaître et à apprécier des personnages imaginaires, qu’il a hâte de retrouver au moment de se coucher.
- La voix mélodieuse du conteur berce doucement le tout-petit.
- L’enfant peut demander à réécouter une histoire qu’il connaît, pour se rassurer en cas d’angoisse nocturne.
Rester ferme !
Si les caprices durent, les parents doivent faire front ensemble et tenir bon.
- Mettez-vous d’accord sur la marche à suivre : les parents forment une unité forte, et le moindre désaccord est une faille dans laquelle le petit s’engouffre immédiatement.
- Faites des compromis, il faut parfois choisir ses combats. Votre fils veut porter ce pyjama en particulier ? Votre fille aimerait dormir, cette nuit, avec sa nouvelle poupée ? Vous pouvez céder à des demandes tant qu’elles sont raisonnables : votre enfant gagne une petite bataille. Mais restez toujours maître du jeu : non, ce n’est plus l’heure ni de manger ni de jouer.